Cette préconisation de l'Organisation Mondiale de la Santé qui est prise très au sérieux par certains pays, dont des voisins immédiats de la France, nous fait réfléchir.
Tout comme l'idée que l'on pourrait de nouveau faire des concerts plus tôt mais avec des gestes barrières et de la distanciation sociale.
Dans de telles conditions, est-ce encore des concerts ?
Comment repense-t-on une activité aussi dégradée sur une durée plus ou moins longue ?

Dans ce monde ultra connecté, chantre de l'informatique kleenex, et de la mise en scène de sa propre vie privée, y-a-t-il encore un salut en dehors des réseaux sociaux ? Comment concilier un idéal d'indépendance et la soumission totale aux géants américains d'internet ? Quand on est un artiste, une salle de concert, un organisateur d'événement, est-ce encore possible de faire vivre son métier sans ces outils numériques ?

On ne sait pas encore vraiment quand ni comment, mais arrivera un jour, où des artistes remonteront sur scène.
D'ici là, imaginons tous les scénarios !

Imaginons aussi comment transformer éventuellement nos actions habituelles en s'adaptant éventuellement à des dispositifs barrière contraignants imposés, mais aussi au bénéfice des artistes et des techniciens les plus précaires pour permettre à leur musique de survivre à tout ce bazar.

C'est vrai ça ?!

Qu'est-ce qui justifie qu'on dépense de l'argent (public souvent) pour organiser des concerts ?
Qu'est ce qu'apporte à la société la musique live ?
Qu'est ce que ça vous apporte ?
Comment peut-on amener un décideur (politique) dans ses choix toujours plus complexes (cf. la sortie de crise sanitaire et le délabrement dans lequel il va falloir agir) à encore préserver la culture, le spectacle et les concerts ?

Questions aussi complexes que philosophiques... Quelles sont vos réponses ?

Une association par définition regroupe différentes personnes dans un but commun. Elle peut être de toute taille (de 2 personnes à des milliers), et gérer tout type d'activités y compris commerciales.

Ce statut juridique n'impose ni la démocratie, ni l'impossibilité de faire des bénéfices. Seul le reversement de ceux-ci à des personnes physiques est interdit (absence de lucrativité). Face à cette grande liberté, chacun.e s'organise à l'intérieur de sa propre structure. C'est le but des statuts.

Certaines associations sont également contraintes dans leur fonctionnement et parce qu'elles le veulent, notamment lorsqu'elles sont subventionnées ou lorsqu'elles ont des salarié.e.s. Par exemple, Des Lendemains Qui Chantent est une association régie par ses propres statuts (téléchargeables ici) et est conventionnée Scène de Musiques Actuelles (convention d'objectifs téléchargeable là). Puis suivant son activité, l'association a plus ou moins de décisions à prendre. Et souvent, plus elle aura de personnes impliquées dans ses activités, plus elle aura de décisions à prendre.

Il s'agit ici de se questionner sur comment on peut organiser ses prises de décisions quotidiennes notamment au regard du niveau de démocratie interne dont on veut se doter.