Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 2020-03-22 19:01:27

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Le festival est dans sa 33ème édition. Il a vécu 29 ans sans Des Lendemains Qui Chantent. Depuis 4 ans, il semble que nous soyons devenus indispensables aux côtés de la Cité de l'Accordéon pour assurer la survie du festival. Dans le même temps, c'est un opérateur privé, mais associatif et relevant de l'économie sociale et solidaire, Collectif Vacance Entropie, qui assure la plus grande partie des prestations d'organisation du festival. Est-ce le moment pour se retirer ? Mais que ne dirait-on pas si le festival se retrouvait de nouveau en mauvaise posture après notre départ ? Sommes-nous piégés ?

Au delà, nous pourrions aussi prolonger notre questionnement en réfléchissant aux autres festivals du territoire : Ô Les Choeurs, Balad'oc, ou pas ? Mais en tout état de cause se poser un questionnement sur la posture de Des Lendemains Qui Chantent sur les festivals du territoire, qui sont pour certains en situation très délicate.

Hors ligne

#2 2020-03-24 13:43:22

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Sans un lobbying important de DLQC d’abord, puis une implication opérationnelle de DLQC et CVE ensuite, le festival n’aurait pas vu le jour en 2017.

Depuis 2017 donc et une édition sauvée tant bien que mal, CVE et DLQC sont restés aux côtés de La Cité de l’Accordéon en réinventant chaque année une organisation différente en raison d’une inconstance dans la conduite politique du festival.

On peut faire le constat que DLQC a échoué dans sa double tentative d’une part d’aider à redresser la situation financière du festival et de la Cité de l’Accordéon, d’autre part, d’accompagner la Cité de l’Accordéon vers l’autonomie sur la gestion de ses projets.

Il reste aujourd’hui en 2020, à DLQC la charge des éléments suivants pour le festival :
    • animation du collectif CVE DLQC Cité Accordéon ;
    • suivi administratif et financier de la réalisation du festival ;
    • participation à la politique de communication du festival ;
    • mise à disposition d’outils professionnels en ligne (logiciel métier, billetterie, outils collaboratifs) ;
    • organisation de l’accueil artiste ;
    • prêt de matériel technique.

Ces éléments font l’objet d’une facturation pour un montant de 7700 €, correspondant principalement au temps des salarié.e.s de DLQC passé sur ces missions. Chaque année, la valorisation des heures réelles est très au-delà de la somme facturée au festival. C’est donc à dire que DLQC finance sur son fonctionnement une partie du festival. CVE ne fait pas ce calcul, mais il est indéniable qu’ils sont aussi dans ce cas.

Par ailleurs, DLQC réalise également les opérations suivantes pour le compte de la Cité de l’Accordéon (soit pour le festival + pour le reste de l’activité de l’association) :
    • tenue de la comptabilité ;
    • réalisation des paies.

Ces activités sont facturées à prix coûtant, et à l’heure près, par DLQC. Sauf que cela n’inclut pas le temps passé au contrôle de gestion. C’est à dire que les heures de Loan sont remboursées à DLQC mais pas celles de Damien.

Les questions au débat peuvent alors être :
    • Qu’est ce qui justifierait encore pour DLQC qui a échoué dans sa mission première et légitime d’accompagnement à l’autonomie, une telle implication dans ce festival ?
    • A contrario, que devient le festival si cette implication disparaît ? Si elle doit disparaître, comment organiser notre retrait d’une manière la plus indolore possible ?
    • Face à cette implication, les autres festivals (Balad’Oc, Ô Les Choeurs voire même Chanteix) seraient tout à fait légitimes à solliciter la même implication de DLQC dans leurs histoires. Pourquoi leur refuserait-on ?

Entre DLQC interventionniste partout, fusse-t-il sur demande, et DLQC spectateur d’un délitement de l’activité festival sur son territoire, quelle peuvent être les chemins ? Pouvons nous dessiner des scenario ?

Quel est votre avis personnel sur tout ça ?

À vous lire...

Hors ligne

#3 2020-03-24 17:47:13

Sylvain Femalatet
Membre
Inscription : 2020-03-24
Messages : 21

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Bon j'essai de contribuer sans sarcasmes, le sujet est de mon point de vue ultra sensible!!!

Vous "avouez" dans votre post le lobbying DLQC et c'est là mon plus gros problème, dès que vous faites une erreur ça prend du coup des proportions dingues, si on ne rentre pas dans le tabloïd on est exclu. Donc premier avis par rapport au lobbying, évadez vous de tous les festivals, répondez à leurs demandes si vous le pouvez en les conseillant, en leur permettant de se servir de votre réseau (contacter des artistes nationaux pour espérer les avoir moins cher en se servant de tournées de SMAC par ex ou de la mise en réseau de plusieurs festivals pour créer des tournées) mais à terme le lobbying est mauvais quoi qu'il arrive.

Si les asso, personnes particulières... veulent monter des festivals qu'ils le fassent mais votre boulot n'est pas de les accompagner, à terme vous les influencez et les programmations s'en ressentent. De plus il est temps que les gens se prennent en main. Par contre évidemment vous êtes la structure incontournable en Corrèze donc ils viendront chercher conseil mais pour les moyens, les décisions il faut les laisser. Vous pouvez aussi créer un espèce de catalogue d'artistes en tournée (moins cher du coup) afin que les progs puissent s'adapter

Je pense que vous devriez vous recentrer sur quatre énormes actions qui feront s'élever un peu la Corrèze qui est un vide culturel malheureusement.

la première serait d'accompagner les groupes professionnels du département à commencer par ceux qui assurent déjà (pas les cafés gourmands ils n'ont plus besoin, ils ont réussi à être au dessus), qui dit professionnels dit intermittent évidemment. Vous avez commencé avec les humeurs cérébrales (l'an dernier?) et chapitre V cette année, continuez, il y encore quelques groupes de cette envergure en Corrèze, des groupes qui tournent mais qui ont besoin d'aide. Il faudrait, les programmer, les échanger avec votre réseau extérieur (vous prendriez les artistes issus de l'échange), les aider à faire des supports (vidéos, photos, enregistrements), après le principe de résidence pour monter de nouveau spectacles serait une excellente chose. Rien de bien nouveau, mais accessible à TOUT les intermittents corréziens qui le souhaitent.
Ils doivent être prioritaires dans ce dispositif.
Pour définir la priorité, sondez les, entre ceux qui ont une "grosse" prod derrière qui ont donc moins besoin, en tout cas moins urgemment, ceux qui tournent le même spectacle n'ont pas forcément besoin d'un dispositif complet mais de bénéficier du réseau, du soutien. Privilégiez ceux qui se bougent, qui créés, qui tentent et qui tournent.
Financer des projets de musiciens amateurs c'est bien mais souvent, même si le projet est artistiquement bien, si les musiciens ne veulent pas devenir pro (car plein de contraintes pas drôles musicien pro, on ne s'imagine pas) ça ne sert à rien de miser dessus! Misez sur l'expérience, un jeune qui en veut, reviendra vous voir quand il sera pro, un type qui en veut y arrivera, il faut aider ce qui sont en place et précaires. Souvent ils sont précaires car "bons" mais ils font une esthétique pas commerciale, ils ont un avis politique et le donne, ont un fort caractère...
Vous pouvez aussi assurer une partie de la promotion de ces artistes, ils ont besoin de visibilité, ils créés de l'emploi en plus.
Leur faire voir que vous êtes là, que vous les suivez, que vous vous intéressez même si leur musique n'est pas votre tasse de thé, de leur donner des moyens d'avancer, de se sécuriser.
Les aider à faire des tournées en les aidant au démarchages (en tout cas au moins ceux qui n'ont pas de booker ou de "grosse prod")
Mettre en relation les techniciens et les artistes, c'est pas assez fait.
GROSSE MISSION quand même!

la seconde serait d'accompagner les amateurs, ça vous le faites déjà et je crois plutôt pas mal, là je comprend qu'il faille faire du "tri", l'outil "le labo" et les boeufs, les studios de brive... sont tout à fait adaptés à ça. Attention à leur coût que je trouve très élevé, peut être faire un travail d'optimisation? la je ne suis pas compétent
Communiquer avec les conservatoires, les musiques traditionnelles, les écoles de musique indépendantes et communales afin de faire jouer les élèves sur scène, c'est toujours bien et de les faire se rencontrer.
Ouvrir vos portes aux profs (vraiment diplômés car trop d’escrocs en enseignement musical) pour qu'ils puissent diffuser leur savoir, le partager, certes avec les conservatoires mais aussi les indépendants qui ont besoin d'aides, pourquoi ne pas les rémunérer si on peut??? Des vrais cours de musique républicain, pour tous quoi, un peu comme au conservatoire mais sans le coté protocolaire qui peut intimider, un peu comme ça se passe dans certains magasins de musique par ex mais à bas prix pour le client local, voir gratuit.

3/ Programmer à la salle DLQC / l'auzelou et créer un partenariat avec le théatre, enfin "la scène nationale" mais pas sortir de Tulle, c'est un des problèmes, votre programmation se ressent dans toute la corrèze, vous avez une esthétique, un goût et vous n'y pouvez rien, du coup ailleurs, c'est d'autres, plus il y aura d'asso culturelles mieux se sera.
Vous êtes tous trop dans votre coin, dans vos esthétiques, c'est dommage, il y a moyen de faire un réseau plus fort, une programmation plus riche, Tulle coté jazz, classique c'est juste pas bien, coté rock c'est pas mal mais je préférerai moins de concerts et de meilleures qualité, chanson ça commence à être pas mal. Electro moi je déteste et je n'appel pas ça musique donc je me tais sauf si un dj participe à un groupe de musicien là l'ensemble c'est bien de la musique à mon sens et du coup c'est intéressant mais le type qui mix est pour moi un technicien, éventuellement un artiste technicien mais pas un musicien. Donc vu mon avis je suis de mauvais conseils sur ce sujet, n'en mettez pas trop voilà.

4/ IMPORTANTE MISSION et je pense nouvelle, puisque les asso vont fleurir, ils faut les former, les bars aussi, aidez les à bien se comporter, il y a le dispositif gip pour les bars, pour les asso il y a surement des moyens mais FAUT ARRETER LES CONCERTS AU CHAPEAU, AU BLACK et ainsi de suite, c'est de la maltraitance, c'est pas légal. Il y a l'association SMART qui fait des trucs dans ce sens en voulant "légaliser" certaines de ces activités, vous pouvez le faire, en formant, épaulant juridiquement et financièrement les cafés et asso.
Par contre ceux qui ne jouent pas le jeu, continuent de faire du black et cie, ils ne faut pas les aider tans qu'ils ne changent pas, ils ne faut pas leur faire de promo (voir le cri du papier) et même il faudrait les montrer du doigt mais ça c'est pas gagné.

Bon j'arrête là pour aujourd'hui, j'espère contribuer dans le bon sens à ce forum
Dans ce post je donne essentiellement mon avis, j'ai de bonnes compétences musicales, une très solide expérience de scène mais j'ai un parti pris, je ne veux vexer personne, j'essai de jouer cartes sur table sur un sujet qui me tiens à coeur...
Je n'ai pas fait une réponse rapide
Si j'emploi mal le forum dites le moi

cdlt
Syl

Dernière modification par Sylvain Femalatet (2020-03-24 17:53:45)

Hors ligne

#4 2020-03-25 18:30:37

Margaux Tintignac
Membre
Inscription : 2020-03-20
Messages : 1

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Vaste question... par où commencer.

Je pense que l'association porteuse, en l'état actuel, n'a pas les compétences adéquates pour mener à bien un festival de cette envergure. Comme nous le constatons, ils n'ont pas réussi à s'autogérer. Il faut être conscient que sans DLQC et sans CVE, le festival n'existerait plus.
Vos deux entités sont primordiales pour les Nuits de Nacre (personnellement que l'esthétique évolue ne me pose aucun problème, au contraire, je trouve que l'on a réussi à évoluer vers une programmation plus accessible et populaire). A mon sens, l'association historique n'a plus lieu d'être pour porter le festival (faire des petites animations dans l'année ok, mais pas plus).

Du coup, c'est la vocation de qui ? C'est effectivement une charge de travail supplémentaire qui pèse sur les épaules des salariés de DLQC et de CVE, et pas rémunéré à leur juste valeur. A qui profite le festival, et qui aimerait le voir par dessus tout perdurer ? LA MAIRIE ! c'est une vitrine de la ville de Tulle, une madeleine de Proust pour les tullistes (comme dirait un programmateur wink ).
Concrètement, il me semble judicieux d'avoir une discussion approfondi avec les parties prenantes (DLQC, CVE, Cité et Mairie) du festival afin d'évoquer son avenir et de trouver une solution pérenne. Je pense qu'il serait judicieux que la Mairie récupère sous son égide les Nuits de Nacre (désolé pour la Cité, mais incompétence), en collaboration saine avec DLQC et CVE qui ont les compétences requises (et si vous les souhaitez encore) voir même en partenariat avec de nouvelles associations.

Pour conclure, j'aime ce festival, j'y suis très attachée comme de nombreux tullistes. Il ne faut pas le laisser mourir (ou à part pour mieux repartir), c'est une grande fête populaire dont on a besoin et encore plus avec cette édition qui marquera la fin du confinement... si tout se passe bien smile !

Voila ma petite contribution, pardon pour les fautes, et merci à DLQC !

Hors ligne

#5 2020-03-26 01:09:16

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Merci de ces premiers retours.

Riche publication Sylvain. Pleins de choses que nous aurons à traiter en effet, mais qui ne concernent pas toutes directement le festival des Nuits de Nacre ou les festivals en général. Donc si tu le veux bien, je renvoie une partie de tes paroles à un sujet ultérieur ou à un nouveau sujet afin d’organiser les discussions par thématique et recentrer ici, dans ce fil de discussion la question de DLQC et des Nuits de Nacre, et/ou DLQC et les festivals. Mais on est d’accord ça veut pas dire qu’on évite les points que tu abordes. On les programme sur les prochains débats.

Pour revenir sur les Nuits de Nacre, je m’arrêterais d’abord le terme de « lobbying » que tu reprends Sylvain. Comme le dit Margaux, et pour les raisons qu’elle cite (festival identitaire sur Tulle, très populaire, etc.), on ne s’est pas senti à l’aise et même voire de plus en plus mal à l’aise avec la perspective d’un arrêt brutal du festival en 2017. Il nous a semblé à l’époque être notre devoir d’intervenir.

En effet, comme le précise le cahier des charges Scène de Musiques Actuelles (SMAC), posé par le Ministère de la Culture et qui nous lie à lui et aux autres collectivités, (alors certes pas à l’époque en 2017, mais comme on prétendait signer une nouvelle convention SMAC, on a considéré qu’il fallait rester dans les sillons du cahier des charges), « Les structures labellisées « Scène de Musiques Actuelles-SMAC » participent de la vie des territoires. (…) A ce titre les projets labellisés visent à participer au développement local et à l'équité sur les territoires ; accorder une attention particulière à la prise en compte de l'environnement du projet (écologique, territorial, social, sociétal…) ; proposer et/ou accompagner des initiatives citoyennes. ».

Ce passage du cahier des charges permet de justifier quelque peu notre intervention ou plutôt notre volonté d’intervenir. Peut-être avons nous été au-delà ? Aurions nous dû laisser mourir le festival en 2017 ? (D’ailleurs serait-il réellement mort à l’époque si nous n’étions pas intervenu ?) C’est ce que tu sembles proposer Sylvain. C’est une possibilité qu’on n’a pas imaginé à l’époque.

Rétrospectivement, on peut se poser la question si ça a été une bonne chose. Vraisemblablement, ça a été une bonne chose :
    • Margaux le dit, le festival a continué d’exister, la programmation s’est diversifiée et ouverte.
    • L’équipe salariée et bénévole de DLQC, ou du moins une partie, a vécu une nouvelle expérience qui permet de capitaliser du vécu, c’est toujours riche même si ça n’a pas été l’extase totale.
    • L’association a noué de nouvelles relations avec d’autres : CVE et la Cité de l’Accordéon notamment mais pas que…
Mais invariablement, ça a aussi été une mauvaise chose :
    • Nous sommes englués dans cette histoire maintenant depuis 4 ans, et les questions qu’on se pose, qui sont écrites en entête de cette discussion dans mes posts précédents, sont complexes et peu de gens y compris en interne n’osent encore trop avancer de positions même personnelles, comme semble en témoigner les non prises de paroles sur ce forum…
    • Nos relations avec d’autres peuvent pâtir ou ont pu pâtir de ce que nous faisons ou avons fait pour et avec Les Nuits de Nacre.
    • La somme de temps passé chaque année et donc le budget alloué à la rémunération de ce temps n’a pas été utilisé pour faire d’autres choses qui pourrait sembler plus prioritaires (par exemple les missions qu’évoquent Sylvain).

Sur un second point évoqué par Sylvain, j’apporterais juste une correction. Notre accompagnement  n’a pas été principalement voire quasi jamais à part en 2017 pour partie, sur la programmation des artistes. Le niveau d’accompagnement se situe bien ailleurs comme je l’indiquais précédemment : gestion, réglementation, financement, accueil des artistes (restauration, hébergement…). Certes ce sont des missions un peu plus diffuses et moins appréhendables par les personnes plus éloignées de l’activité d’organisation de concerts. Nous serions pas incapables de proposer un catalogue d’artistes en tournée comme tu l’évoques Sylvain, tant les propositions fusent de partout et sont hétérogènes. La question d’une programmation artistique ne se résume d’ailleurs pas au choix dans un catalogue, et surtout sur les Nuits de Nacre.

Là où je rejoins Margaux, c’est que en effet, c’est la Ville de Tulle qui joue sa partition dans cette affaire. C’est d’ailleurs là où nous avons récemment porté la discussion, principalement avec le Maire de Tulle.

Je proposais qu’on dessine des scenarios… En voilà quelques uns…
    1. La Ville de Tulle demande à DLQC de s’occuper du festival.
    2. La Ville de Tulle demande à DLQC de ne plus s’occuper du festival.
    3. La Ville de Tulle demande à DLQC qu’est ce que l’association veut faire concernant le festival en 2021.
    4. La Ville de Tulle ne demande rien et laisse le cours des choses aller, DLQC doit dire à ses partenaires (CVE et La Cité) ce qu’elle veut faire concernant le festival en 2021.

Dans tous les cas, il nous reviendra de prendre une décision claire. Si l’orientation de sortie progressive du festival a toujours été affirmée, il n’en reste pas moins que les conditions ne semblent pas forcément réunies pour que ça se passe tranquillement et facilement. Nous avons maintenant aussi un devoir moral de ne pas laisser tomber du jour au lendemain ceux qu’on a été secourir en 2017.

Chemin faisant, il peut se dessiner peut-être des certitudes… Et ces échanges sur ce forum y contribuent… Merci de continuer à réagir...

Hors ligne

#6 2020-03-26 18:20:46

Lenny Plantadis
Membre
Inscription : 2020-03-26
Messages : 2

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Vaste question que ce festival. J'aurai déjà une question pour débuter: n'est ce pas notre dernière année d'implication? (contractuellement je parle)

Hors ligne

#7 2020-03-26 18:22:07

Sylvain Femalatet
Membre
Inscription : 2020-03-24
Messages : 21

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

merci pour cette réponse TRES complete Damien
merci à Margaux pour sa réponse un peu différente de la mienne et du coup très complémentaire.

Je suis en plus bien d'accord, je n'avais pas parlé de ça mais le festival des nuits de nacre est le fleuron des festivals Corréziens, le plus intéressant, le plus original peut être un des plus ancien. Je me rappel d'une époque ou je jouais sur Paris et TOUT les accordéonistes et musiciens gravitant autour de l'accordéon bavaient devant cet événement digne de la Mecque du piano à bretelles.
Merci de prendre en compte mes propositions et de critiquer (ou du moins d'éloigner) les moins constructives ou réalisables, ça permet de bien comprendre le champ d'action DLQC.

Effectivement la mairie pourrait se préoccuper plus "personnellement" de ce monument Tulliste car oui il fait parti de notre patrimoine depuis le temps...
Effectivement l'asso actuelle s'est sabordée et pas la peine d'en expliquer les raisons sans les acteurs de ce fiasco mais on en est là, elle n'est plus du tout légitime pour s'en occuper.

Par contre pas tout à fait d'accord sur la programmation que vous appelez populaire, j'avoue que ce terme ne me plait pas car on y met ce qu'on veut, c'est un mot trop générique, du coup moi je pense p. sébastien, 3 cafés gourmands, je n'ai rien contre eux mais ils ne suffisent pas à une prog digne de ce nom.
Non il faut une programmation bien plus complète que ça et bien plus aboutie, on va dire que ça a sauvé les meubles mais ça ne suffit pas, si ça continue ce festival n'aura plus d'identité, regardez par exemple Brive et Gignac, on change le logiciel, le cadre mais c'est la même prog et à part qquns c'est sans odeurs ni saveurs, le fric ne résous rien face à la passion...
De plus je trouve qu'un festival à vocation à faire découvrir et élever le niveau donc mieux vaut une prog originale sans non plus tomber dans l’élitisme non?

Je me souviens de Galliano (ou dieu question de point de vue smile) comme directeur artistique ou plus récemment de S. Farges et quelques autres qui sont des directeurs artistiques idéaux. On a en Corrèze des gens tout à fait capables dans CE domaine. Un directeur indépendant est indispensable.

Effectivement que DLQC suivent la gestion du festival parait incontournable le temps de trouver un remplaçant légitime et motivé là pour le coup ils ont les compétences et peut être peuvent les transmettre, former des gens??

Quoi qu'il en soit, que ce soit par la mairie ou pas, il faudrait surtout une nouvelle association motivée de gens TRES différents les uns des autres ce qui enrichirai les points de vue.
La mairie, l'OT, DLQC, la scène nationale, le département, les conservatoires, la cité... il y a pas mal d'acteurs qui peuvent épauler une nouvelle asso compétente je pense.

Scénario SF, la ville de Tulle prend le taureau par les cornes et mandate une asso motivée pour s'occuper du festival...

Quoi qu'il en soit je peux importe le scénario, DLQC devraient "garder certaines distances" avec les festivals et n'intervenir qu'en cas de demande sur effectivement toute les parties techniques et petit à petit se délester de cette charge car plein de mission plus importantes et technique peuvent les attendre ailleurs.

Il faudrait que les gens (tullistes mais aussi tout les corréziens) se bougent un peu plus dans ce sens, il est beau ce festival quand même.

Hors ligne

#8 2020-03-30 00:28:52

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Lenny, juste pour répondre à ton interrogation précise, il n'a jamais été possible de s'engager contractuellement sur plusieurs années. Nous n'avons jamais pu aboutir à cela, comme une sorte de symptôme résumant à lui seul toute la problématique. Donc à ce jour, nous sommes engagés sur le festival 2020 et c'est tout, contractuellement parlant.

Hors ligne

#9 2020-04-02 21:32:27

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Sylvain, je reposte une bonne partie de ton message initial dans la question #4...

Hors ligne

#10 2020-04-19 12:28:19

Alexandre JUAN
Membre
Inscription : 2020-04-19
Messages : 6

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Bonjour à tous.
En tant que créateur de ce projet en 1982 , je tombe (pas par hasard) sur votre forum et ses questionnements. Vous parlez de "nuits de nacre", de "cité de l'accordéon" de Mairie et DLQC. Ce questionnement existe depuis des très très nombreuses années. Je crois , si vous voulez avancer que la question primordiale qu'il faut se reposer (car je me l'étais  posée quand je suis arrivé à Tulle en 1982 et j'avais une réponse): Pourquoi un projet sur l'accordéon à Tulle ?
les questions subsidiaires étant : Un musée pour quoi faire ? un festival pour qui, pourquoi ? et l'ensemble du projet par qui ??  Je comprends totalement la position DLQC.


Petit complément: mon post date déjà de plusieurs jours...pas de réaction, ne touche-t-on pas la le cœur du problème. Qui finalement est intéressé par ce projet ? ce qui rejoint mes questions du dessus.

le 24/04/2020 toujours aucune réaction. Pour information: Une étude de faisabilité a été faite en 1995/96, une seconde par un autre organisme en 1999, puis Laurence Lamy a refait un projet culturel en 2000 puis le dernier projet pour le musée cette année.. Vos questions étaient présentes...........elles le sont depuis que j'étais arrivé à Tulle en 1982...
Connaissant bien la ville je pense qu'on va vous proposer de nouvelles réunions pour faire un projet....

28/04/2020...................

30//04/2020 ......................

05/05/2020.........................


nous sommes le 8 mai 2020......

le mardi 29 novembre  1994 un article de presse  dans le journal "la montagne" commençait par:L'accordéon est toujours attaché à la ville de Tulle, même si l'inverse semble de moins en moins vraie.

en 1997 un autre article  qui racontait parfaitement l'histoire de ce projet termine par: Les nuits de nacre parviendront elle à faire fructifier ce capital qui a été quelque peu dilapidé depuis 1994 ? ..........

C'est donc vraiment une ancienne question que vous vous posez.....mais je vois que plus personne ne vient sur le forum

J'ai une question... Laurence Lamy dans un article de presse du 17/09/2008 sur RFI musique déclare en parlant des nuits de nacre: "D'ailleurs c'est un succès critique et public puisqu'en 2007 plus de 55 000 spectateurs sont venus".

Aujourd'hui la fréquentation est inférieure à 4000 spectateurs....les "années Lamy" ont elles étés, ( je ne sais quel terme serait le bon vous choisirez) des années de mégalomanie, de mythomanie, de façade... que sont devenus les 50 000 spectateurs manquants ? Ou sont passés les accordéonistes ??

On voudrait vous faire assumer les erreurs du passé....encore faut il le connaitre , en parler et avancer.


le 12 mai 2020 toujours pas d'interlocuteur.....

Un point qui me semble important l'article 2 des statuts de la cité de l'accordéon (2012 si cela n'a pas changé !) fixe les missions de cette association. à savoir l'organisation du festival des nuits de nacre, de sa promotion......voulez vous changer les statuts de la cité de l'accordéon ?? Voulez vous prendre la main sur le festival ?? qu'avez vous comme projet par rapport à la cité de l'accordéon ???. Si la mairie doit prendre position clairement , vous devez en faire de même .

Dernière modification par Alexandre JUAN (2020-05-12 09:59:56)

Hors ligne

#11 2020-05-21 11:37:05

Alexandre JUAN
Membre
Inscription : 2020-04-19
Messages : 6

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

21 mai il semble que personne ne souhaite vraiment dialoguer........................

Hors ligne

#12 2020-05-21 17:23:34

Nico Baudelet
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 23

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Bonjour Alexandre Juan,
Personne ne reçoit de notification lorsqu'un article est modifié par son auteur, c'est sans doute pour cela qu'aucune.e n'a réagit puisque votre activité était comme pour ainsi dire invisible.
Il est préférable de rajouter une réponse comme vous l'avez fait ce jour pour relancer le débat.
J'espère que vos contributions provoquerons des réactions.
Bonne journée

Hors ligne

#13 2020-05-21 17:36:57

Alexandre JUAN
Membre
Inscription : 2020-04-19
Messages : 6

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Mon premier message était donc visible par tous.. ....

Hors ligne

#14 2020-05-26 17:45:55

Damien Morisot
Administrator
Inscription : 2020-03-18
Messages : 25

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Bonjour, Alexandre, je rajoute qu'en effet, d'autres personnes ont réagi sur le sujet des Nuits de Nacre mais dans une autre discussion qui se situe ici : https://confinement.dlqc.org/forum/viewtopic.php?id=25

Et en effet, personnellement, j'avais vu votre premier post mais pas vos rajouts progressifs très intéressants et pertinents. Je partage bien votre constat qui est de celui de la non affirmation d'une direction (artistique autant qu'économique, stratégique ou autre (marketing par exemple ?)) quelle qu'elle soit, pour la plupart des acteurs autour de la table.

DLQC défend surtout l'idée de cette direction à affirmer. C'est notre position. En fonction, nous verrons la place à occuper s'il a lieu. Actuellement, nous sommes en effet dans le cas que vous décrivez... on attend une n-ième réunion. Et le contexte n'est vraiment pas favorable à sa tenue entre la distanciation et le fait que les Maires ne sont pas forcément encore élus.

Que ces questions sont récurrentes dans le temps, ce n'est à mon sens pas un problème et c'est même sain. Qu'on n'y réponde jamais est en revanche beaucoup plus problématique.

Je suis très touché par votre intervention qui démontre votre attachement toujours aussi fort à cette aventure.

Hors ligne

#15 2020-05-26 18:57:35

Alexandre JUAN
Membre
Inscription : 2020-04-19
Messages : 6

Re : Question #1 : Faut-il encore aider Les Nuits de Nacre ?

Enfin quelqu'un ..merci Damien.

Je crois que toute personne ayant un minimum de réflexion arriverait au constat que nous partageons. Je crois qu'il y a une autre composante non négligeable, c'est le lien local avec la fabrication de l'accordéon (c'est peut être la que se situe le nœud de la situation actuelle)...Il y a maintenant 34 ans.....j'avais une stratégie et une vision pour ce projet. Cette stratégie n'a pas plu...et ce projet est devenue "l'arlesienne tulliste" (sauf pour le festival pendant la période de Richard Galliano). Contrairement à ce que je peux lire parfois , le projet de musée date non pas de 20 ans , mais de 34 ans....le festival n'était qu'une des composantes de cette histoire. Aujourd'hui le festival est encore la....pour combien de temps ? Le musée international de l'accordéon auquel je pensais, ne sera qu'un musée des savoirs faire locaux .. (ce qui serait déjà bien si il existait), pas de coordination, pas de projet global.....pas de vison économique, touristique et artistique pour l'avenir. Cette fichue épidémie je pense va encore troubler plus l'avenir de ce projet.....J'ai vu beaucoup de gens "parader" pendant les nuits de nacre. Ceux ci me disaient: "il faut qu'on se rencontre"......"Il faut qu'on travaille ensemble" j'attend toujours et pourtant j'ai travaillé à Tulle jusqu'en 2013..., mais ces gens la sont allés parader plus loin, laissant ce projet dans un état que vous connaissez mieux que moi.... ou pour le moins aussi bien que moi car effectivement je regarde tout ce qui se passe à Tulle autour de ce projet que ce soient les déclarations des élus dans la presse, mais aussi les conseils municipaux..... J'ai surtout vu une machine à décourager les bonnes volontés.........

Je vous souhaite bon courage ! et c'est avec intérêt que je regarde ce qui se passe...

ps Marcel Azzola donne son avis sur le festival de Tulle dans sa bio écrite par Claude Lemire et parue en décembre 2018 P 216 je ne doute pas que le pôle de l'accordéon peut vous faire parvenir la photocopie de cette page....Le livre est certainement présent dans le centre de documentation de pôle de l'accordéon ?

Hors ligne

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB